L’exercice des khôlles est une activité fondamentale de la formation dispensée en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles. Les objectifs de ces interrogations orales, probablement déjà évoqués en première année, sont multiples:

  • Vérification de la connaissance des définitions, propriétés et théorèmes énoncés en cours. Les questions de cours sont fréquentes lors des oraux de concours, et prennent la forme d’un exercice simple, ou d’interrogations posées oralement par l’examinateur .
  • Vérification de la capacité à organiser et restituer rapidement une démarche de résolution. Le temps de préparation d’un exercice posé aux oraux de concours est en général bref: de 0 (!!!) à 30 min (maxi). Aussi, l’étudiant doit dès le début de l’année cultiver cette aptitude de vitesse.
  • Vérification de la capacité de l’étudiant à établir un dialogue avec l’examinateur . La timidité excessive, les difficultés de prise de parole sont autant de traits de caractère qu’il faudra tenter de « gommer », au moins durant l’exercice des khôlles ou oraux blancs.

Ainsi, la khôlle ne saurait être une prestation technique « muette », mais doit être un exercice fondamentalement actif, au cours duquel l’étudiant doit expliciter clairement les démarches de résolution entreprises, et savoir en justifier la pertinence oralement.

Concernant la notation:

  • un cours mal connu entraînera une note systématiquement inférieure à 10/20, voire nettement inférieure en cas de grande méconnaissance.
  • l’intervention de l’examinateur pour indication(s) en vue de recadrer une démarche de résolution mal entreprise par le candidat entraîne naturellement une baisse de la note, la difficulté de l’exercice étant également prise en compte.
  • un candidat ayant traité correctement un exercice i.e.: cours connu, méthode adéquate, démarche de résolution ordonnée, et restitution orale de son travail, se verra attribuer une excellente note.